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  • Anne-Marie D'AMICO

La maltraitance psychologique

La violence psychologique est présente dès lors que l'on ne respecte pas les besoins de notre animal, le laisser seul des journées entières sans stimulations, le manque de sorties, de flairages.... en font parti !


La maltraitance psychologique n’est pas uniquement issue de la violence physique, c’est une forme de violence plus insidieuse dont on ne parle pas. Elle n’est pas forcément visible.


Cette forme de brutalité peut avoir d’importantes conséquences sur le plan psychologique et l’équilibre émotionnel de l’animal.


L’ignorance des propriétaires concernant quelques règles de l’espèce et les besoins de l’animal peut engendrer de la négligence et cela devient une forme de maltraitance psychologique.


C’est pourquoi il est essentiel d’informer sérieusement et de se poser les bonnes questions avant de prendre un animal : (auront nous assez de temps et l’envie à long terme pour s’occuper de lui, le mode de vie et l’environnement est-il adapté à cette espèce et cette race, serais-je assez présent pour lui, pourrais-je le sortir minimum 4 fois /jour si c’est un chien et ce quelque soit sa taille… ?) Ceci est fondamental, car le non-respect de leurs besoins fait partie de ces violences.


Les animaux font partie d’espèce différente de celle de l’homme et vivent dans des univers parallèles au nôtre, pourtant certaines personnes s’obstinent à les considérer comme des enfants auxquels il ne manque que la parole. Alors que leurs envies, leurs besoins et leur communication sont bien différents des nôtres !


Certains chiens dont on nie l’animalité en les habillant, en les coiffant de chapeaux, peuvent s’accommoder d’un environnement différent de leur tendance naturelle si celui-ci est plus confortable.


Mais d’autres ressentiront un inconfort difficile à gérer et risqueront de développer des comportements anxieux, compulsif et parfois destructeurs face à la solitude, et dans un environnement inadapté à leurs besoins réels.


Parfois, on les place dans des situations de double contrainte, c’est-à-dire qu’on leur demande une chose et son contraire. Par exemple : lorsque le maître est à la maison, le chien doit être en contact très étroit avec lui, mais on lui demande de rester seul presque toute la journée sans promenade ni rencontre avec ses congénères, alors que c’est un animal social fait pour vivre en groupe et qui souffre de la solitude.


Encore à nos jours, les interprétations humaines, les croyances transmises de génération en génération et qui sont souvent une comparaison à notre façon humaine de fonctionner, donc la plupart du temps erronées, poussent l’animal dans l’incompréhension de ce que l’on attend de lui.


C’est ainsi que naissent les confusions et nos réactions inappropriées, ce qui développe  les comportements perturbés des animaux et la relation en devient détériorée. 

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