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  • Anne-Marie D'AMICO

Pourquoi un bon développement comportemental peut éviter des risques de perturbations?

Les phases d'apprentissage pendant les premières semaines du chiot son primordiales, il faut à tout prix les respecter.

Les élevages ont un rôle prépondérant quant au développement social du chiot, de même que pour son avenir émotionnel et comportemental.


En effet, il existe des phases d’apprentissage cruciales au sein de la fratrie qu’il faut à tout prix respecter. Aussi, le manque de stimulations du chiot au monde dans lequel il devra vivre plus tard sera irréparable.  Le moment le plus propice à sa socialisation s’étend de la 3ème à la 8ème semaine de sa vie.


Si le chiot rencontre d’autres espèces animales et humaines d’une manière positive, il pourra les considérer comme des espèces amies. (Il est donc très important d’organiser ces rencontres régulièrement si l’on veut un animal social avec tous).  Du 21ème jour à 10-12 semaines environ c’est l’étape de l’apprentissage de la vie sociale. L’exploration débute ainsi que l’apprentissage de la communication canine.Voici le moment des enseignements essentiels au sein de la fratrie. L’acquisition des autocontrôles comme l’inhibition de la morsure (important pour l’avenir), l’apprentissage de la hiérarchie entre chiens et les rituels se font par le jeu. Ainsi, il apprendra à devenir un animal sociable, et à communiquer avec ses congénères. Ce qui permettra d’éviter bien des incompréhensions et des conflits entre eux, une fois adulte.


Il ne faut surtout pas séparer un chiot de sa fratrie à ce moment là, car l’apprentissage des règles sociales est encore incomplet. De plus l’animal n’est pas encore prêt à quitter les siens.


Il est aussi primordial de faire découvrir au chiot âgé de 3 semaines environ, l’environnement humain le plus varié possible : 

  • Des personnes différentes (femme, enfant, homme…)

  • Des bruits comme l’aspirateur…

  • La voiture

  • Les vélos, et les rollers…

Pendant cette période de socialisation, l’animal répertorie tout ce qu’il vit, odeurs, sons, ce qu’il voit et comprend. Ses expériences resteront inscrites en lui, et deviendront des acquis définitifs qui influenceront son comportement d’adulte. En revanche, si le chiot est élevé dans un milieu pauvre en stimuli, sans expérience du milieu humain, tout ce qu’il découvrira en passant la porte de l’élevage sera plus ou moins traumatisant pour lui. C’est ce que l’on nomme le syndrome de privation, ou syndrome du chenil qui se traduit par une crainte phobique dans chaque situation nouvelle.

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