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  • Anne-Marie D'AMICO

Un chien soi disant dominant

Un chien que l’on ne réussit à contrôler, désobéissant, qui aboie et grogne sur ses congénères et humains, n’est pas obligatoirement un chien « dominant ». Ceci est une analyse très réductrice, et laisse à penser que l’on ne pourra pas le faire changer de comportement. Un chien que l’on ne réussit à contrôler, désobéissant, qui aboie et grogne sur ses congénères et humains, n’est pas obligatoirement un chien « dominant ». Ceci est une analyse très réductrice, et laisse à penser que l’on ne pourra pas le faire changer de comportement.

Certains chiens possèdent un caractère très affirmé, on le remarque aussi lorsqu’ils croisent un de leurs congénères du même sexe. Ce n’est pas pour autant « des dominants ».

En réalité, la plupart du temps c’est de la peur que ressente ces chiens soit disant dominant !

En liberté, les rencontres se passent de manière pacifique, malgré les grognements, et les postures d’intimidations et de soumission de départ. La communication canine par ses rituels est très efficace et règles rapidement les différents, à condition qu’elle ait été apprise pendant les premières semaines de la vie du chien au sein de sa fratrie.

Il se trouve que les chiens sont, le plus souvent tenu en laisse ce qui ne leur permet pas de se mesurer, et de mettre en place leur hiérarchie qui sert justement à éviter les conflits.

Attaché, le chien se sent en danger puisqu’il ne pourra fuir librement, il aboie et grogne pour éviter toute approche n’étant pas libre de ses mouvements. De plus, la laisse qui se tend par son propriétaire ne fait que le prévenir du danger et donc lui transmettre son stress qui sera perçut aussi par son congénère. C’est un cercle vicieux. Chez le chien la domination est toujours en rapport avec l’intention de l’autre, tout dépend s’il  veut ou non s’en laisser imposer. C’est une question de volonté, de détermination. Un chien peut donc en dominer un et pas un autre qui sera beaucoup plus entreprenant que lui à ce moment là.

La dominance est aussi une question d’enjeu, la nourriture et certains jouets très appréciés du chien pourront provoquer chez lui une forte détermination et ainsi une volonté de dominer celui qui lui prend son bien.

En ce qui concerne l’obéissance : Parfois le chien ne peut, ou ne veut pas obéir à une demande, si celle- ci n’a pas été claire (en langage canin), il ne la comprend pas, s’il a peur de son maître trop autoritaire, ou il ne veut pas obéir s’il a en mémoire un mauvais souvenir d’une expérience similaire. Dans ce cas, il faudra lui donner envie, le motiver et bien sûr le récompenser dès l’action faite (à la seconde près). C’est le principe de l’obéissance !

Pour entretenir une relation harmonieuse et de respect, le maître devra donner à son chien des règles et repères de vie clairs, cohérents, et stables avec une place définie comme cela se passe normalement dans une vie de chien en meute. Il est très important de respecter le fonctionnement canin bien différent du nôtre.

Un bon conseil à tous les propriétaires de chiots et de chiens, sans oublier ceux vivant en maison qui perde toute leur socialisation : Afin de garder un capital « bonne entente » entre congénères, laissez dès que possible loin des voitures, évoluer votre chien librement sans laisse parmi les siens.

Il existe au sein des villes des ballades canines et des écoles du chiot.

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